Les Méditations quotidiennes

Méditations Bibliques pour chaque jour. 
Des réflexions utiles pour faire grandir notre foi, nous permettre de mieux connaitre Dieu et sa Parole et nous aider à passer du temps aux pieds de Jésus notre Seigneur et Sauveur.

Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi. Jean 12.32

Vous qui travaillez pour Dieu, prenez courage. Vous craignez de ne pas pouvoir attirer à lui un auditoire; prêchez un Sauveur crucifié, ressuscité, puis élevé au ciel. C’est là le plus grand attrait qui puisse être présenté. Qui vous a attirés à Christ, sinon Christ lui-même ? Qui vous attire maintenant à lui, sinon encore sa personne bénie ? Si vous avez été attirés à la religion par quoi que ce soit d’’autre, vous en serez bientôt détachés. Mais Jésus vous a tenus et vous tiendra jusqu’’à la fin. Pourquoi douter de sa puissance pour en attirer d’’autres ? Allez au nom de Jésus auprès de ceux qui sont encore réfractaires, et voyez s’’il ne les attirera pas aussi ? Aucune classe d’’hommes n’’est en dehors de cette puissance d’’attraction. Jeunes et vieux, pauvres et riches, ignorants et savants, repoussants ou aimables, tous les hommes ressentiront cette force attractive. Jésus est le seul vrai aimant. N’’en cherchons pas d’’autres. Ce n’’est pas la musique qui attirera à Jésus, non plus que l’’éloquence, les cérémonies, la logique ou le bruit. Jésus lui-même veut attirer les hommes à lui, et il est à la hauteur de cette tâche en toute circonstance. Que le charlatanisme moderne ne nous entraîne pas. Mais, Ouvriers du Seigneur, agissez selon ses moyens seulement. Attirez à Christ, attirez par Christ et Christ attirera par vous.

Joseph dit à ses frères: Je vais mourir! Mais Dieu vous visitera, et il vous fera remonter de ce pays-ci dans le pays qu’il a juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob. Genèse 50.24

Joseph avait été pour ses frères une providence incarnée. Tous nos Joseph meurent et nombre de secours avec eux. L’’Egypte ne fut plus la même pour Israël depuis la mort de Joseph. Et le monde ne sera plus pour nous ce qu’’il était du vivant de nos bien-aimés. Mais combien la souffrance causée par cette mort fut allégée ! Israël avait la promesse que le Dieu vivant le visiterait. Une visite de Jéhova ! Quelle faveur, quelle consolation, quel céleste secours ! Seigneur, visite-nous en ce jour, bien que nous ne soyons pas dignes que tu entres sous notre toit ! Mais une promesse meilleure leur était laissée le Seigneur les tirerait de ce pays. Ils allaient recevoir un froid accueil en Egypte après la mort de Joseph, et cette terre allait devenir pour eux celle de la servitude. Mais il ne devait pas toujours en être ainsi. Ils en sortiraient par une délivrance divine et marcheraient vers le pays de la promesse. Nous ne pleurerons pas ici à toujours. A notre tour, nous serons rappelés au pays de gloire pour y rejoindre nos bien-aimés. « C’’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. »

Mais mon peuple n’a point écouté ma voix, Israël ne m’a point obéi. Psaume 81.11

Quel encouragement à la prière ! Nos notions humaines nous conduiraient à demander de petites choses, parce que nos mérites sont petits. Mais le Seigneur nous invite à demander de grandes bénédictions. Prier devrait être une action aussi simple, aussi naturelle, aussi spontanée que celle d’’ouvrir la bouche. Quand un homme est vraiment fervent, il ouvre sa bouche grande, et notre texte nous invite à être fervents dans nos supplications. Ne craignons pas d’’être hardis avec Dieu et de lui demander des bénédictions grandes et nombreuses. Lisez la déclaration qui précède « Je suis l’’Eternel ton Dieu qui t’’ai fait sortir du pays d’Egypte : ouvre ta bouche et je la remplirai. » Parce qu’’il lui a déjà beaucoup donné, il invite son peuple à lui demander davantage et à attendre de plus grandes choses encore. Voyez comme les petits oiseaux dans leur nid tendent leur bec grand ouvert à leur mère. Faisons de même. Buvons la grâce par toutes les ouvertures de notre âme, comme une éponge s’’imbibe de l’’eau où elle est plongée. Dieu est prêt à nous remplir, si nous, de notre côté, sommes préparés à être remplis. Que nos besoins nous fassent ouvrir la bouche nos faiblesses pour soupirer, no alarmes pour crier comme un enfant. Cette bouche sera remplie par le Seigneur lui-même. Qu’’il en soit ainsi pour nous dès aujourd’’hui.

Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Hébreux 4.9

Dieu a préparé un repos de sabbat dans lequel nous pouvons entrer. Ceux auxquels il avait autrefois été annoncé n’’y sont pas entrés à cause de leur incrédulité; et ce sabbat est encore offert au peuple de Dieu. David l’a chanté; mais il n’’a pu prendre que le ton mineur, parce qu’’Israël avait refusé ce repos divin. Josué n’’a pas pu le lui donner, ni Canaan le lui procurer : il reste pour les croyants. Viens donc, efforce-toi d’’entrer dans ce repos. Abandonne le travail harassant du péché et de l’’effort personnel. Cesse de mettre ta confiance, même dans ces oeuvres dont il pourrait être dit: « Cela est très bon. » Y sommes-nous parvenus ? Reposons-nous de nos propres oeuvres, comme Dieu des siennes. Trouvons le soulagement de notre peine dans l’’oeuvre achevée de Christ. Tout a été parfaitement accompli en lui. La justice ne peut rien réclamer de plus. Une grande paix est notre portion en Jésus. Quant aux choses qui restent encore à pourvoir, l’’oeuvre de la grâce dans notre âme, et l’’oeuvre de Dieu dans l’’âme des nôtres, laissons-en le fardeau au Seigneur et reposons nous sur lui. Quand le Sauveur nous donne un joug à porter, il s’’arrange à le soutenir, afin que nous soyons en repos. C’’est par la foi que nous entrons dans ce repos de Dieu, que nous renonçons à trouver dans notre satisfaction personnelle ou notre paresse. Jésus lui-même est le repos parfait, quand il remplit le coeur.

Sauve ton peuple et bénis ton héritage! Sois leur berger et leur soutien pour toujours! Psaume 28.9

Il se peut que mon âme soit dans les ténèbres, et cette obscurité étant toute spirituelle, aucune puissance humaine ne peut m’apporter de lumière. Mais Dieu soit béni ! Il peut éclairer mes ténèbres et allumer ma lampe instantanément. Même quand je serais environné « de ténèbres qu’on puisse toucher, » cependant il peut percer cette obscurité et la rendre lumineuse pour moi. Quand une fois il aura allumé la lampe, personne ne pourra l’éteindre, et la flamme ne diminuera pas par défaut d’huile ou par l’effet du temps. Celles auxquelles l’étincelle a été une fois mise par le Seigneur éclairent encore maintenant. Il peut juger à propos de les nettoyer, mais jamais de les éteindre. Je me réjouirai donc à cette pensée et, comme le rossignol, je chanterai dans la nuit. L’attente me fournira la mélodie et l’espérance le ton, car bientôt va briller pour moi le flambeau divin. Mais je me sens triste et morose en ce moment. Peut-être cela provient-il du temps, ou de ma faiblesse corporelle, on bien de la surprise de quelque peine inattendue. Quelle que soit la cause de mon obscurité, c’est Dieu seul qui l’éclairera. Mes yeux sont sur lui. La lampe du Seigneur brillera bientôt pour moi; et ensuite, au temps fixé, il me conduira là où il n’est plus besoin de flambeau, ni de soleil; Louons l’Eternel !

Je le vois du sommet des rochers, Je le contemple du haut des collines: C’est un peuple qui a sa demeure à part, Et qui ne fait point partie des nations. Nombre 23.9

Qui voudrait demeurer avec les nations et être compté parmi elles ? L’’état de l’’Eglise professante elle-même est tel que, dans ses rangs, suivre pleinement le Seigneur est chose extrêmement difficile. On trouve dans son sein un tel mélange, que souvent on se prend à soupirer après un pavillon dans le désert. Il est certain que le Seigneur veut voir son peuple suivre un sentier séparé, et se distinguer des gens du monde en sortant avec décision du milieu d’eux. Par décret divin, nous avons été appelés, acquis et mis à part, et notre expérience intérieure nous rend témoignage que nous différons grandement des hommes de ce siècle. C’’est pourquoi notre place n’’est point ni dans leur foire aux vanités, ni dans leur cité de destruction, mais sur le chemin étroit où tout vrai pèlerin doit suivre son Maître. Ceci, non seulement nous réconciliera avec les froids haussements d’’épaule et les mépris du monde, mais nous fera considérer avec plaisir cet opprobre, comme faisant partie de l’’Alliance de notre Dieu. Nos noms ne sont pas dans le même livre que les leurs, nous ne sommes pas de la même semence, nous n’’avons pas le même guide. C’’est pourquoi nous ne pouvons être dans leurs rangs. Soyons seulement trouvés au nombre des rachetés et des con sacrés, et nous accepterons avec joie d’’être regardés comme étranges et d’être laissés seuls jusqu’’au terme de notre voyage.

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